LES MAQUETTES DE L’ASMEM

LES MAQUETTES DE L’ASMEM

 

APRÈS 30 ANS DE BONS ET LOYAUX SERVICES …

 

LES MAQUETTES DOIVENT QUITTER LE CHÂTEAU DE SAINT-MAURICE

Inaugurées en 1983 et offertes au Musée militaire du Château de Saint-Maurice, nos maquettes n’entrent plus dans le cadre des présentations organisées par les responsables du Château de Saint-Maurice. L’ASMEM doit vider les lieux pour le 31 mai 2013.

En effet, le château a une nouvelle orientation et veut se consacrer à l’art en exposant Mix et Remix, André Paul, Etienne Delessert, Derib et autres Mordillo.

Aussi l’histoire militaire de Saint-Maurice n’a plus sa place au château, ni même nulle part ailleurs dans le canton. Il suffit de faire le tour des sites historiques valaisans pour s’en rendre compte.

Les services historiques valaisans ont proposé à l’ASMEM de reprendre ses dons, faut que quoi ils seraient détruits.

Une solution transitoire a été trouvée dans l’urgence pour sauver les maquettes et les entreposer momentanément à l’abri de foudres destructrices.2016-12-08-17_26_47-les-maquettes-de-lasmem-asmem-association-saint-maurice-detudes-militairesUn travail de titan a débuté le 20 mai 2013 avec le démontage des vitrines par un vitrier spécialisé, suivi du découpage des maquettes par Pascal Bruchez en vue de leur déplacement.

Les maquettes avaient été construites par nos membres, les lt-col Jean-Jacques Rapin et Jean Zeissig, le plt Gérald Järmann, les sgt Georges Blanc, Charles Righetti et l’app Roger Zogmal pour être offertes au Musée Militaire. Des milliers d’heures de travail et des milliers de francs avaient permis cette superbe réalisation qui n’a heureusement pas subi, trente ans plus tard, les outrages du temps.

Le 20 mai 2013, le webmaster était également présent pour photographier sous tous les angles ces très belles réalisations et vous les présenter dans des pages suivantes spécifiques.

\r\n\r\nCette première opération conduite avec succès sera suivie le 31 mai par le grand déménagement, coordonné par le col Serge Monnerat. Une entreprise de la place assurera le transport du matériel jusqu’à la Galerie Rossignol à Dailly alors que, sous la conduite d’un membre du comité, plusieurs membres de l’ASMEM y aménageront de la place dans des locaux déjà bien remplis. Ce sera l’occasion de contrôler l’inventaire et d’entreposer les objets les plus significatifs sur des étagères.\r\n\r\nL’appel lancé aux membres a reçu un écho positif et c’est une équipe de volontaires de taille suffisante qui a pu être mise sur pied. Chaque participant est d’ors et déjà remercié pour son engagement à venir.\r\n\r\n
\r\n\r\n \r\n\r\nCette année encore, il faudra également déplacer, après un tri sélectif, du matériel entreposé à l’arsenal de Lavey. Cette opération permettra de regrouper en un seul endroit les collections de l’ASMEM.\r\n\r\nIl est également prévu de déplacer certaines pièces d’artillerie propriété de l’ASMEM. Comme l’Armée doit aussi quitter le Château de Saint-Maurice et faire enlever divers canons, nous profiterons d’engager une action commune, ce qui permettra de diminuer les frais de grue, d’élévateur ou de tout autre moyen lourd.\r\n\r\n
PLACE FORTE DE HUNINGUE – VAUBAN

PLACE FORTE DE HUNINGUE – VAUBAN

Place forte bâtie de 1679 à 1782 selon le système bastionné de Vauban, située sur la rive gauche du Rhin, au nord de Bâle, rasée en 1815.

Descriptif de la maquette, par lt-col Jean-Jacques Rapin

Maquette au 1:1000, de 183 cm x 128 cm, représentant une surface de 2,34 km carrés, construite en 1984, inaugurée le 17 novembre 1984.

Le profil des remparts a été taillé à la toupie, les maisons de la ville de Huningue, l’église, les portes de la ville réalisées dans de petits blocs de bois, puis peintes. Sur les remparts sont plantés 220 peupliers et 50 tilleuls, faits de morceaux d’éponge abrasive montés sur des tiges de riz et peints.

DÉFILÉ DE ST-MAURICE – DUFOUR

DÉFILÉ DE ST-MAURICE – DUFOUR

En 1815, le Congrès de Vienne reconnaît la neutralité de la Suisse, qu’il s’agit dès lors de défendre. L’autorité fédérale décide donc de fortifier plusieurs passages, entre autres celui de St-Maurice. A noter qu’à cette époque le pont de pierre du 15e siècle est le premier pont sur le Rhône depuis le lac Léman.

Descriptif de la maquette, par lt-col Jean-Jacques Rapin

Dirigés par le Général Dufour, des travaux ont lieu en 1831, complétés en 1848, puis en 1855, lors de la construction de la voie ferrée qui passe en tunnel sous le château. En 1859, sont améliorées les positions défensives de St-Maurice, en particulier la Grande Tenaille et les positions de batterie.

Maquette au 1: 1000, de 110 cm x 90 cm, représentant une surface de 0,99 km carrés, construite de 1986 à 1987, inaugurée le 13 septembre 1987, dans le cadre des journées marquant le bicentenaire de la naissance du Général Dufour.

Sa construction est très élaborée. Les différences d’altitude entre le point le plus bas, le niveau du Rhône, et le point le plus haut, rive gauche, étant de 273 m, et de 134 m pour la rive droite, le relief de la maquette est fait de 28 plaques de bois de 1 cm, représentant une équidistance de 10 m des courbes sur le terrain. Pour obtenir un relief continu homogène, une fraiseuse à air comprimé a permis « d’effacer les marches ». Les plaques ont été évidées pour alléger la maquette, qui pèse tout de même plus de 75 kg ! Les rochers sont faits de pierres du lieu, concassées, agglomérées puis martelées. Les échalas des vignes sont représentés par 2’200 goupilles de boîtes à musique. Les maisons dont taillées dans des blocs de bois peints et disposées selon le plan de situation.

Les positions d’artillerie sont représentées par 8 feux rouges, leurs zones de tir par 13 feux blancs et 13 feux verts signalent les positions d’infanterie. Les boutons du pupitre de commande permettent de connaître les différentes positions et leurs zones de tir correspondantes.

Fortifications Dufour

Rive droite du Rhône

Ouvrages d’infanterie

 

1. et 22. Petite Tenaille (2 pièces de 12)

4. Grande Tenaille (1 pièce de 12 et 1 obusier de 24)

8 et 9: Murs crénelés

10. Redoute de la Crête (2 pièces de 12 et 1 obusier de 24)

Batteries d’artillerie

1831 – 1848

2. Batterie de l’Arzillier

3. Batterie du Rhône

11. Batterie des Capucins

17. Rampe d’artillerie

25. Rampe d’artillerie

1859

23. Batterie Gauthier

1892

4b et 4d. Batteries front Lavey

Rive gauche du Rhône

1831 – 1848

14. Tour crénelée (tour Dufour)

12. Redoute du Plateau de Vérossaz (1 pièce de 4 et 1 obusier de 12)

6. Batteries du Château (1858) – 2 fois 2 pièces de 6

Hors croquis: Batterie Wielandy sur un replat de la falaise (3 pièces de 16)

DAILLY – LES ANCIENNES PIÈCES

DAILLY – LES ANCIENNES PIÈCES

Cinq modèles réduits différents, dont la mécanique fonctionne, sont mis en situation dans cette petite maquette illustrant quelques pièces du début des fortification de Dailly.

Despriptif de la maquette

En construction

Les caves du Château abritent quelques belles pièces, mais pour combien de temps encore. Une courte visite s’impose.
FORT DE TYPE MAGINOT

FORT DE TYPE MAGINOT

André Maginot, homme politique français, ministre de la Guerre, a fait voter en 1930 une loi instituant les nouvelles fortifications du N-E qui portent son nom.

 

Despriptif de la maquette, par lt-col Jean-Jacques Rapin

 

Tirant parti des enseignements des combats de Verdun, les ouvrages fortifiés sont enfouis dans le sol, les seuls éléments actifs émergeant en surface étant les tourelles, les blocs de combat et les observatoires.

 

Maquette au 1:333, de 200 cm x 165 cm, représentant deux fois 0,18 km carrés, construite en 1983, inaugurée le 21 octobre 1983, en présence du Général d’Armée Albéric Vaillant, Président d’honneur de l’Association des Anciens Combattants de la Ligne Maginot.La maquette est formée de deux parties qui se complètent: à gauche, vue de l’infrastructure souterraine, au niveau des entrées, de la caserne, des locaux techniques et la base des blocs de combats, dans ce cas, les deux niveaux étant reliés par des puits verticaux.
A droite, la superstructure correspondante au niveau du terrain, avec les tourelles, les blocs de combat et les observatoires. La maquette est schématique, en ce sens que, dans la réalité, les blocs sont plus dispersés et les distances plus longues entre les entrées et les avants. Les entrées et les blocs de combat sont taillés dans des morceaux de bois et peints. Les barrages anti-chars sont faits de semences de tapissier et les réseaux de barbelés avec de la « voilette pour dames », achetée dans un magasin de frivolités ! Les deux tourelles armées, l’une d’un canon de 7,5cm, l’autre d’un mortier de 135 mm, sont éclipsables en tirant un bouton situé au bord de la maquette. Ce mouvement entraîne un répondeur automatique qui fait entendre, durant une minute, une canonnade, enregistrée lors d’un tir de blindés sur la place de Bière …
FORT DE TYPE AIROLO

FORT DE TYPE AIROLO

L’invention de l’obus explosif, en 1885, a contraint les constructeurs à enterrer et à cuirasser tous les ouvrages actifs des ouvrages fortifiés, alors que le système Séré de Rivières les laissait à l’air libre. Il les a aussi conduits à renforcer les superstructures par des couches superposées de sable, de terre et de béton – ici à Airolo, de dalles de granit.

 

Descriptif de la maquette, par lt-col Jean-Jacques Rapin

 

Maquette au 1: 10, de 242 cm x 165 cm, représentant une surface de 400 m carrés environ, construite en 1974 par une équipe de garde-fortifications, inaugurée la même année. Son armement comprend, en superstructure. la coupole d’une tourelle double Gruson à 2 canons de 12 cm, modèle 1882, et un modèle réduit d’un obusier cuirassé de 12 cm, modèle 1891, modèle Schumann (prêté par le Musée miliaire de Morges). Sont représentés un local à munition, la cuisine, le réfectoire et un cantonnement.

 

FORT DE SENNECEY – SÉRÉ DE RIVIÈRES

FORT DE SENNECEY – SÉRÉ DE RIVIÈRES

Fort appartenant à la ceinture fortifiée de Dijon, à 6 km au S-E du centre de la ville. Construit en 1878, selon le système Séré de Rivières.

 

Descriptif de la maquette, par lt-col Jean-Jacques Rapin

 

Ouvrage de type polygonal, à deux crêtes de feu à l’air libre, l’une d’infanterie, l’autre d’artillerie.

Locaux, magasins et couloirs souterrains.

Seule la façade arrière de la caserne est à l’air libre.

Maquette au 1 : 200, 205 cm x 160 cm, représentant une surface de 0,13 km carrés, construite en 1983, inaugurée le 21 octobre 1983, en présence du Général d’Armée Albéric Vaillant, Président d’honneur de l’Association des Anciens Combattants de la Ligne Maginot.

Le dessin de la façade de la caserne est une photocopie du croquis d’exécution fourni par le Général Nicolas, de Paris. Les bouches à feu – 20 sur la crête d’artillerie, 14 dans les caponnières – sont des pièces pour modèles réduits de bateaux. Les chaînes du pont-levis sont en argent, vernies en noir.